Kyooki : La Ville-Mère
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Incarnation de la folie décadente, puissance abstraite aux envies meurtrières. Car la ville est tout et que tout est la ville. Venez découvrir une nouvelle forme de déicité malsaine et écrasante.
 
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 Sam Hudson

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Sam Hudson

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MessageSujet: Sam Hudson   Sam Hudson EmptyMar 3 Avr - 18:24

Sam Hudson

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    Nom & prénom : Sam ; HUDSON

    Âge, poids, taille & profession (avant éveil) :
    26 ANS, 79 KILOS, 1 MÈTRE 65 CENTIMÈTRE, musicien/ artisan, américain.

    Physique :
    Sam entra dans la pièce en trainant des pieds, l'inabituelle absence d'un large sourire éclairant son visage donnait une impression de vide troublante. Il commença à parler lentement de sa voix grave, tout en grattant frénétiquement sa barbe négligée et laissant apparaitre une rangée de dents aussi jaunies que désorganisées. Eric ne l'écoutait pas, trop absorbé par l'observation minutieuse du visage de son ami, ce visage qui perdait depuis quelques jours couleurs et candeur. Sam avait cessé d'attacher ses dreadlocks, de longueurs et diamètres très variables, avec de grands morceaux de tissu vivement colorés, et les laissait désormais tomber mollement le long de ses tempes, renforçant involontairement son air abattu. Ses yeux verts laissaient transparaitre une immense fatigue, ils étaient rougis, sûrement autant par le manque de sommeil que par les crises de pleurs, et soulignés par des cernes s'élargissant de jours en jours. La folie morbide qui s'emparait peu à peu de lui avait creusé ses joues, courbé quelque peu son dos et rendu ses gestes tantôt frénétiques, tantôt exagérement lents.

    Une chose n'avait pas changée cependant : Sam portait toujours les mêmes vieux jeans et pulls trop grands, arborait toujours les même inombrables bracelets de cuir ou de tissu, et enfin, chaussait toujours les mêmes doc's marteens usée auxquelles il n'avait jamais prit la peine de mettre des lacets. Dans son cou, on pouvait apercevoir le début d'un tatouage dont le reste était caché par son haut de laine blanc, mais Eric savait que le grand arbre noir couvrant la quasi-totalité de son dos n'avait évidemment pas bougé, bien que cela ne l'eut même plus surpris tant il avait perdu foi en tout ce qu'il croyait normal.

    Il termina son examination en posant les yeux sur la main de son ami devenue improbable hideur, effrayant spectacle et preuve de l'absurdité de ce qu'il vivait, depuis l'imcompréhensible évènement de mardi. Son auriculaire et son annulaire avaient entièrement noircis, et d'étranges tiges végétales qui semblaient être les restes de racines d'une plante morte sortaient de sa peau par endroits. Ci et là ses doigts étaient recouverts d'une fine écorce, que Sam avait d'ailleurs prit l'habitude d'arracher par petits bouts, comme une vulgaire croûte de sang.

    Mental :
    Sombrant de plus en plus dans une sorte de léthargie, Eric s'enfouit dans ses pensées et ses souvenirs. Lui et Sam se connaissaient depuis de nombreuses années déjà, et il avait toujours admiré son ami pour sa philosophie pacifiste à l'extrême et sa capacité à rester calme en toute situation. En effet, Sam avait toujours detesté toute forme de méchanceté, de haine ou de colère, et avait tout fait pour chasser ceux-ci de sa vie, et de son esprit. Il avait d'ailleurs rapidement été renommé "p'tit-Boudha" à son arrivé au lycée, en raison de son calme légendaire et du sourire qui fendait en permanence son visage joufflu. Seul Eric connaissait suffisament bien Sam pour savoir qu'il avait en réalité de fortes tendances mélancoliques, et que quand il était seul son sourire laissait régulièrement place à quelques larmes, non pas qu'il fasse semblant d'être heureux lorsqu'il souriait, c'était seulement un passage d'un état à un autre qu'il ne s'expliquait pas. Il était sujet à ces crises depuis son adolescence, il décrivait cela comme un grand vide, un sentiment de faiblesse absolue qui s'empparait de lui en quelques secondes et noyait complètement toute rationalité, toute logique, pour laisser place à une immence tristesse. Ce phenomène se déroulait généralement lorsqu'il était seul, chez lui.
    Cela n'ayant aucun rapport avec ces crises, le hippie répondait souvent lorsqu'on lui demandait ce qu'il trouvait de triste en ce monde "Tout le monde scande haut et fort son adhérence à ce super crédo qu'est 'Peace and Love', mais ils sont si peu à l'appliquer... c'est bien triste. Pourquoi est-ce si difficile d'être gentil ? Pourquoi se moquer, dégrader, rabaisser, manipuler et insulter est-il devenu le quotidien de l'homme ?". Il avait longtemps été moqueur et mesquin lui aussi, mais un peu de maturité avait rapidement su lui ôter ces défauts. Il rêvait de travailler dans l'humanitaire lorsqu'il avait encore quinzes ans, il voulait travailler avec des gens qui restoreraient sa foie en l'humanité, qui lui montreraient que l'homme peut se montrer altruiste et faire preuve d'abnégation pour aider les plus démunis.
    Cependant c'est avec une lâcheté qu'il se reprochait tous les jours qu'il avait abandonné ses projets. La peur de quitter sa routine, celle de lutter pour une cause perdue d'avance, ou encore de ne pas trouver ce qu'il cherchait, les excuses étaient nombreuses, aucune n'était valable et il le savait. Conscient de sa faiblesse et de sa faute, il fermait les yeux et tentait d'effacer le poid de la culpabilité. Ce n'est pas la seule chose à laquelle il renonça sans véritable autre raison qu'une insurmontable flemme. Renoncer à son projet humanitaire fut la chose la plus conséquente qu'il laissa tomber, certes, mais son quotidien était fait d'abandons, de petites lachetés qui se multipliaient, telles que s'inventer une excuse pour ne pas sortir aider un ami, ou ne pas participer aux répétitions de son groupe ; toute contrainte aussi minime soit-elle lui était extrêmement difficile a affronter. Mais toujours, il fermait les yeux et essayait de ne pas s'en vouloir, se répétant que ce n'était pas sa faute. Eric à qui ce sentiment était également très familier le savait pour en avoir longuement parlé avec lui, et ils agissaient tous les deux de la même manière.
    C'est donc ainsi qu'était fait Sam, la main sur le coeur, le sourire au lèvres, le tout entaché par un manque de courage quotidien et quelques moments d'intense tristesse.

    Souvenirs :
    Il laissa Eric dormir, pour lui même aller se coucher un peu plus loin sur le matela posé à même le sol au fond de la caravane. Après avoir tenté de repousser du revers de la main les miettes envahissant la modeste couche, Sam s'allongeat et commença a résumer ce dont il se souvenait. Croyait se souvenir ? Se pourrait-il que sa mémoire est était modifiée comme celle d'Eric ? N'était-ce d'ailleurs pas sa mémoire qui avait été faussée et pas celle de son ami ? Les deux peut-être, qu'importe, faire le résumé de ce que contenait sa mémoire le tint éveillé une petite heure, peignant de temps en temps l'esquisse d'un sourire sur son visage, et lui arrachant, plus souvent, quelques larmes salées qui allaient s'échouer tristement sur l'oreiller.
    Son enfance fut relativement joyeuse bien que sa mère soit partie dès sa naissance avec son père biologique, le laissant seul avec Rory, celui qui aurait dû être son géniteur si sa femme s'était montrée fidèle : un grand homme, fort, noir, et bluesman au niveau très modeste. Sam lui ressemblait énormément, si on oubliait l'aspect physique bien sûr ; c'est de lui qu'il tenait sa philosophie, sa bonne humeur et ses crises de tristesses sans raisons. C'est par lui qu'il avait été élevé, dans la tendresse et la musique, jusqu'en 1987, année à laquelle Rory était décédé d'un cancer du poumon dû comme on peut s'y attendre à une forte consomation de tabac.
    Malgré un père à l'humeur versatile et l'absence de sa mère, Sam avait su rester un jeune homme plein de vie. Il avait abandonné ses études relativement tôt, au milieu de son année de seconde pour être exact. Le manque de travail ayant fait chuter sa moyenne de façon désastreuse, et la santé de son père se dégradant, il avait décidé de rester chez lui pendant que ses amis iraient travailler. C'est alors que la musique prit une place capitale dans sa vie ; le temps qu'il passait avec son vieux banjo et sa mandoline, hérités tous deux de Rory, s'était considérablement allongé. Il commença également une carrière de luthier à l'aide de quelques connaissances, mais laissa finallement tomber cette voie pour se consacrer pleinement à celle de l'écriture et de la composition. Il avait rapidement formé un petit groupe et c'est en recherchant un dernier membre qu'il rencontré Isabelle, qui devint plus tard sa femme.
    Des cheveux sales, ébène et d'une longeur impressionante, c'est la première chose qu'il avait vu d'elle avant que la jeune franco-indienne ne se retourne et lui adresse un grand sourire en lançant :
    "Hé, le mec avec des dreads là, c'est toi qui cherche un batteur non ? Ca te va si c'est une batteuse ?"
    Sam se souvenait avoir marmoné une affirmation, interpelé par le drôle d'accent de la fille, un accent français lui semblait-il, et étonné par sa maigreur, notamment celle de ses bras qui ne ressemblaient pas à des bras de batteuse. Toujours est-il que le courant passa très vite entre eux, et il fut rapidement décidé qu'ils passeraient au moins un petit bout de leur vie ensembles. Après un an de couple ils partirent vivre à la campagne dans un vieux camping-car qu'il avait récupéré d'un de leur ami commun.
    C'est alors que Sam entama ce qu'il considérait comme les plus belles années de sa vie. Bien que relativement pauvres, ils vivaient bien et les problèmes se faisaient rares. En plus de leurs faibles revenus de musiciens, le couple gagnait également un peu d'argent en revendant des chapeaux, des bracelets et toutes sortes d'autres babioles qu'ils confectionnaient eux-mêmes a partir de morceaux de cuir, de tissu et de perles en bois. Leurs vies suivaient une routine d'une grande tranquilité qu'ils appréciaient énormément tous les deux. Les crises de mélancolie de Sam n'avaient pas cessées, mais elles ne posaient pas de réel problème : il ne ressentait pas un mal-être viscérale, ni une angoisse oppressante, seulement une douce tristesse qui le cueillait au soir et dont il ignorait l'origine. Les moments les moins appréciés par Sam étaient les quelques jours qu'ils devaient parfois passer en ville, qui était pour lui une véritable incarnation de la mort de par l'absence de bruits d'animaux et verdure. Ils devaient cependant s'y rendre pour s'acheter de quoi se droguer. Shit, weed, parfois même champignons hallucinogènes, tout leur allait tant que ce n'était pas de la drogue dite dure. Ils avaient du mal à s'en passer, bien qu'ils n'en soient pas dépendants, c'était simplement leur petit plaisir, leur petites habitudes. Les dealeurs qu'ils connaissaient ne posaient pas trop de problèmes, tant qu'ils touchaient la somme qui leur était due.
    Cependant il semblait que leur dernier voyage de ce type serait le dernier, car sans retour possible.

    Éveil :
    Tout avait basculé un matin. Alors que Sam, qui aimait bien être "perché" pour composer, venait de fumer un joint de ce qu'il venait tout juste d'acheter, il cessa instantanément de voir la lumière du soleil, et commença à sentir dans sa poitrine d'étranges bourdonnements. Etonné de l'effet que lui faisait une simple consomation de shit, il pensa que le dealeur avait dû par mégarde y ajouter une drogue plus forte. Tremblant légèrement, il décida de rouler un second joint pour partager l'expérience avec sa compagne qui dormait encore. C'est au moment où il allait refermer la feuille slim, assit face à l'unique table du camping-car, que deux mains se posèrent sur ses épaules, des mains d'hommes, et qu'une voix s'éleva mollement provoquant le sursaut de Sam :
    "Hé ! Sam ! Tu te défonces en pleine nuit maintenant ? Tu vas finir accroc, tu sais bien qu'on était d'accord pour..."
    L'homme se tut en voyant les yeux équarquillés de son interlocuteur qui faisaient des aller-retour entre son bas ventre et son visage. Avant que l'homme, nu comme un ver, ne puisse demander quel était le problème, Sam bredouilla en se levant de sa chaise :
    "T'es qui toi ? Et qu'est-ce que tu fais à poil chez moi ?"
    "Et bah... Eric. Juste Eric. Et je dors toujours comme ça, tu le sais bien... Putain, t'es vraiment perché là ! T'as foutu quoi dans ton joint ?" cria presque le jeune homme.
    Tendant une main hésitante pour essayer de toucher celui qui se disait être un certain Eric, afin de vérifier qu'il n'était pas juste une halucination, Sam répondit d'une voix toujours aussi bredouillante:
    "Mais... Je te connais pas moi... Je sais pas ce que tu nous veux... Et puis va foutre un froc, j't'en prie."
    Puis il rajouta pour lui même, pendant qu'Eric resté figé sur place et muet d'incompréhension.
    "Je pige rien bordel... J'ai dû réveillé Isa en plus"
    C'est seulement à ce moment que Sam réalisa que le lit était vide, et une multitude de détails lui sautèrent au yeux, et une improbable conclusion lui vint à l'esprit voyant qu'il ne restait rien des objets ayant appartue à sa femme : elle était partie, ou n'avait jamais été là. Térrorisé, ne comprennant absolument rien à la situation, au ayant peur de comprendre, il sorti du camping-car et se mit à courir, a crier. Il sentit un énorme noeu se former dans son ventre, et resta donc de longues heures dehors en attendant que cela passe, en espérant que tout ça n'était que les effets de la drogue, mais sachant très bien que ça ne l'était pas, c'était trop gros pour être une simple halucination. Assit sur un trotoir dans un quartier quasi-abandonné, la tête entre les mains et posée sur ces genoux, il essayait de faire le vide mais toutes ses pensées se bousculaient, et une chose vint s'ajouter au stress déjà présent : le jour refusait manifestement de se lever. Le froid commençait à mordre sérieusement à mordre les bouts de ses doigts et des ses orteils, il prit donc la décision de retourner au camping-car, quelques rues plus loin. Il était déjà deux-heures de l'après midi lorsqu'il y parvint. L'homme était toujours là, un jeune blond, très grand et aux traits soulignant légèrement des origines asiatiques. Il s'était habillé d'un pull en laine blanc, et jean très large taché de terre au niveau des genoux. Voyant Sam arriver, il s'approcha de lui et prit la prole en premier :
    "Sam, t'es revenu... Tu m'as fait flipper mec. Ca va mieux ? Au fait, c'est quoi ce bordel, le soleil se lève pas..."
    "Ecoutez... Je ne sais pas qui vous êtes mais il y a un truc qui cloche. Je propose qu'on en discute calmement, 'faut que je comprenne, je suis perdu là."

    S'en suivit une discussion étrange, Eric disait avoir toujours vécu avec Sam. D'après lui il se connaissaient depuis toujours, et avaient commencé à sortir ensembles dès l'âge de quinze ans. La plupart de ses souvenirs étaient similaires à ceux de Sam, qui lui les avait vécu avec Isabelle et non Eric. Il semblait que leur mémoires avait été modifié, n'ayant pas les connaissances suffisantes pour comprendre qu'Isabelle avait été synchronisé en homme, ils s'intéroggeaient tous les deux sur lequel avait pu perdre ses véritables souvenirs, et bien sûr ils pensaient tous les deux qu'il y avait plus de chance que ça soit Sam, sachant qu'il n'y avait nulle trace d'Isabelle. Puis vint le thème du soleil, qui ne faisait toujours pas acte de présence, ce qui commençait à inquiéter très fortement les deux hommes. Le jeune homme blond disait avoir vu quelques passants qui faisaient comme si l'astre du jour était au rendez-vous, il les avait apostrophé mais s'était vu totalement ignoré.

    Ils finirent par prendre quelques décisions : ils allaient rester là un moment, pour voir si quelque chose se passait, si la mémoire de Sam revenait ou si Isabelle refaisait son apparition par la même la magie qu'elle avait disparue. Sam s'occuperait des courses, et de tout ce qui nécessitait de sortir de manière générale, Eric étant réellement effrayé par cette nuit éternelle. Enfin, ils ne parleraient pas aux autres gens, aux inconnus, ceux-ci semblaient continuer leur vie comme si tout été normal, et ne prêtaient aucune attention aux deux jeunes hommes qui préférèrent donc se méfier de leur comportement.

    Les deux semaines qui suivirent furent les plus dures qu'ils n'avaient jamais vécus. La première synchronisation à laquelle ils assistèrent fut minime, mais le choc, lui, fut terrible. Alors qu'Eric regardait Sam par la fenêtre partir faire des courses (une véritable épreuve à cause de l'indifférence dont faisaient preuves les gaijins) un lampadaire à côté de se dernier se mit à trembler, puis à s'enfoncer lentement dans le sol, une fois qu'il n'en rester que quelques centimètres, il prit une couleur rouge, et enfla à vue d'oeil... En l'espace d'une minute il s'était synchronisé en borne à incendie. Ce jour-ci Sam refusa catégoriquement de rester dehors. Il s'enferma dans le camping-car et enchaîna les joints, espérant ainsi retrouver son calme. Ceci n'eût aucun effet bénéfique, bien au contraire, il se sentait encore plus mal à l'aise et plus fou que jamais. Ses crises de tristesses, en plus d'être de plus en plus fréquentes, se transfomaient peu à peu en crises d'angoisses, lui tordant le ventre et l'esprit.
    Ils virent d'autres synchronisations, minimes encore une fois car par chance ils étaient dans un quartier acutellement peu actif. Celles-ci eurent moins d'effets que la premières, mais détruisaient peu à peu toutes leur foi en la réalité, ils doutaient désormais de tout. Cependant, la torture spirituelle à laquelle les deux hommes étaient soumis fut encore amplifiée lorsque Sam découvrit un matin sa main complètement transfigurée. Son auriculaire et son annulaire avaient prit une couleur entre le noir et le marron, ils semblaient comme pourris. De petites racines sortaient ça et là de sa peau, elle-même devenue une sorte d'écorce. Plus effrayé encore qu'après la première synchronisation, son premier reflèxe fut de tenter de couper ses doigts, il ne pouvait accepter cela... Tout cela était trop improbable, trop inimaginable pour qu'il puisse garder un comportement raisonné. Eric qui garda étonnement son sang froid empêcha de justesse Sam de se trancher les doigts. Ce dernier avait donc gardé son horrible métamorphose ne la quittant pas des yeux pendant plusieurs jours. Il ressentait constament des pics de douleur aux niveaux de ses doigts meurtris, rendant plus insupportable encore l'incompréhensible phénomène.

    Quatres jours, quatres longs jours étaient passé depuis cet évenement. Bien qu'il n'en dise rien, Eric se sentait de plus en plus mal, des douleurs insuportables saisissaient le bas de son ventre, et tous ses muscles le faisait souffrir. Sam le retrouva mort au matin du 5ème jour. S'en fut trop pour lui, et sa raison s'évapora presque d'un coup, comme si la perte de cet homme qui lui était pourtant presque étrangé avait achevé de détruire toute forme de conscience. Il ne savait plus quoi faire, ne savait même plus qu'il devait faire quelque chose. De Sam il ne restait visiblement plus que le cocon, le corps sans l'esprit, une coquille vide qui s'écroula et resta là, se laissant mourir.

    Particularité :
    Sam ignore encore presque tout de sa particularité. Comme il le découvrira tôt ou tard, il peut faire rentrer une plante sous sa peau et gérer sa croissance comme il le souhaite, en partant du principe qu'il maitrise totallement sa particularité, ce qui prendra énormément de temps. "L'intégration" d'une plante peut cependant échouer, tel que cela s'est produit récemment avec les doigts de Sam, qui en dormant a touché une des rares plantes qu'il gardait dans son camping-car. Les causes d'un échec peuvent être un trop grand stress, des émotions trop fortes ou, plus rarement, le fruit d'un triste hasard. De plus, les plantes logeant sous forme de graine ou de bulbe sous la peau de leur hôte doivent avoir une place suffisante pour étendre leur racines lorsque ce dernier choisira de les faire crôitre. Si elles manquent d'espace, les racines vont en quelque sorte forcer le passage ce qui endommagera des organes et causera de lourds dégats dans le corps de Sam. Si une plante étend trop son emprise sur ses organes et sa chair, il se peut que Sam en perde le controle, ou que cette dernière meurt (dans le cas des doigts, elle est morte). Ainsi il ne peut intégrer que des végétaux de taille très modeste.
    Pour finir, Sam peut faire pousser involontairement dans son sommeil les plantes qu'il a intégré, ce qui le rend extrêmement vulnérable car il pourrait se tuer rien qu'en en laissant une grandir beaucoup trop.
    L'intégration d'une plante laisse des marques sur la peau, comme des bleus là ou passent les racines, une sorte de gros bouton à l'emplacement de la graine et une fine couche d'écorce autour du dit-bouton.
    Faire croître une plante est extrêmement désagréable mais ne fait pas réellement souffrir, en revanche l'intégration, elle, est extrêmement douloureuse.




    _________________

    Histoire :


    _________________


    Un petit mot du joueur ? :
    Voilà, j'ai mis longtemps mais j'ai fini par la poster cette fiche de perso. Je suis pas très satisfait du résultat, j'ai l'impression de me répéter tout le temps, d'être aussi lourd que pas clair du tout... Enfin bref. J'aime beaucoup le personnage quoi qu'il en soit. En principe, il devrait reprendre le dessus sur ses émotions au fil des RP.



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MessageSujet: Re: Sam Hudson   Sam Hudson EmptyJeu 5 Avr - 17:21

Salut salut, excuse le retard, j'ai un peu pris mon temps.

Au niveau du personnage en lui même, je pense qu'il n'y a rien à redire, il est assez complet et semble intéressant, et comme son parcours est assez détaillé on a l'impression de le connaitre un peu. Par contre je pense que tu appuies un tout petit peu trop sur le côté gentil du personnage, on a l'impression qu'il n'est caractérisé que par cela parfois, ça empêche de voir d'autres facettes de sa personnalité, même si c'est pas bien grave parce qu'on le découvrira mieux au cours des RPs.

Au niveau de la forme, je n'ai pas eu de problèmes de compréhension, donc à part les quelques fautes de frappes que je t'ai rapporté, j'ai trouvé que cela s'enchainait assez clairement, même si j'ai eu un tout petit peu de mal avec Eric au début.

Par contre, au niveau de l'éveil de ton personnage, ça me fait assez mal de laisser passer le double éveil, parce que je l'ai déjà refusé à d'autres personnes, même si les conditions étaient bien différentes. Je sais pas si tu t'es demandé si c'était "risqué" ou non en le faisant mais au moindre doute tu aurais mieux fait de me demander, le problème étant que le double éveil est extrêmement improbable.
Enfin, je valide ça quand même pour les raisons suivantes : Tu t'en sers pour rendre ton histoire intéressante et non pour avoir deux personnages qui se connaissent ou qui ont conservé des relations antérieures à leur éveil. (La preuve étant qu'Eric meurt au cours de ta fiche.), et ton exemple montre les "imperfections" du double éveil : A savoir que quand deux personnes qui se connaissaient s'éveillent, à moins que cela soit exactement au même instant t, ce qui est impossible. Au moins l'une d'entre elles n'est pas la même que celle l'autre a connu, que ce soit au plan affectif, moral, ou physique. C'est ce qui rends le double-éveil "impossible" dans la pratique, même si ton exemple s'en approche beaucoup. (Normalement, le second à s'éveiller, ici Eric si j'ai bien suivi, aurait du avoir moins de souvenirs de Sam que Sam d'"Eric" ou plutôt d'Isa, puisque dés l'éveil de Sam, la mémoire de Isa/Eric aurait du commencer à exclure Sam de ses souvenirs, même si ce procédé peut prendre plusieurs jours.)

Bref, validé tout de même parce que intéressant dans la façon dont c'est utilisé, mais tu joues avec des subtilités un peu complexes de la Ville et ça aurait été plus simple de me prévenir, pense-y la prochaine fois. d:
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MessageSujet: Re: Sam Hudson   Sam Hudson EmptyJeu 5 Avr - 17:42

Merci beaucoup (:
Pour le côté gentil, je voulais justement le mettre bien en avant, j'ai très envie de jouer un bisounours dans le monde hostile de Kyooki pour voir ce que ça donne. Peut-être ai-je trop exagéré ?
Encore toutes mes excuses, j'aurais dû effectivement te demander.


Par contre, la mémoire d'Eric est bien comme elle est : d'après lui il vit en couple avec Sam depuis une dizaine d'années. Donc c'est normal qu'il ai des souvenirs de Sam... Non ?
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Klim
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MessageSujet: Re: Sam Hudson   Sam Hudson EmptyJeu 5 Avr - 17:57

Oui oui c'est normal, mais c'est pareil après, tout est question de probabilités.

Après un éveil, les connaissances de l'éveillés l'oublient peu à peu. Ça peut être lent (Notamment si l'éveil est lent lui même.) ou assez brusque. Donc en théorie, il devrait avoir moins de souvenirs de Sam que Sam d'Eric/Isa, surtout que comme il/elle a déjà commencé à changer physiquement, il y avait de bonnes chances que ça suive.

Après c'est pas grave non plus hein.
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